Comment créer son entreprise à la Réunion ?
Pour créer son entreprise à la Réunion, vous devez penser au statut juridique de votre structure la plus adaptée à vos besoins.
À ce niveau, vous pouvez choisir de mettre en place :
- une entreprise individuelle (EI) ;
- une entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) ou ;
- une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL).
Chacun de ces statuts présente ses avantages et des obligations que vous devez connaître. Ensuite, optez pour le régime fiscal et le régime social qui correspond au type d’activité que vous voulez exercer.
Enfin, il faut effectuer les formalités administratives au CFE (Centre de Formalité des Entreprises). C’est lui qui vous fournira votre N° de SIRET et code APE qui vous donne le droit de délivrer les factures.
En fonction de votre secteur d’activité, il faut aussi vous enregistrer auprès des organismes spécialisés.
Créer son entreprise à la Réunion pour commercer sur l’île
Pour créer votre entreprise à la Réunion, vous pouvez opter pour le régime simplifié de la micro-entreprise. Il vous permet de bénéficier de formalités allégées et d’un système fiscal et social avantageux. Ce statut peut être adapté à une activité de web-master réunionnais indépendant par exemple.
Pour cela, vous devez aussi :
- Sélectionner votre régime fiscal parmi le micro-fiscal, soumis à l’impôt sur le revenu (IRPP), avec la possibilité d’opter pour le versement libératoire.
- Choisir votre régime social parmi le micro-social, qui vous permet de payer vos cotisations sociales proportionnellement à votre chiffre d’affaires.
- Vous immatriculer auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE) compétent selon votre activité : la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI), la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA), la Caisse Générale de Sécurité Sociale (CGSS) ou le Greffe du Tribunal de Commerce.
- Respecter les seuils de chiffre d’affaires annuel fixés pour la micro-entreprise : 176 200 € pour les activités de vente de marchandises ou de prestations d’hébergement, et 72 600 € pour les activités de services ou libérales.
